The Office - BBC

Les soft-skills occupent une place à part entière dans le processus de recrutement. Le savoir-être prendrait même parfois le dessus sur les compétences techniques d’un candidat. Cependant, il peut sembler parfois difficile d’identifier quels soft-skills mettre en avant. Le World Economic Forum a mené une enquête dans une quinzaine de pays afin d‘identifier les savoirs-être les plus recherchés par les employeurs à travers le monde.  Eotim vous aide à y voir plus clair pour faire la différence en tant que candidat ! 

Faire la différence en mettant en avant sa capacité à savoir trouver des solutions aux problèmes rencontrés : c’est ce que recherchent les entreprises. En utilisant votre logique mais aussi votre imagination pour formuler des solutions, vous évoluerez avec davantage d’agilité au sein des organisations. Cette aptitude est notamment recherchée dans des fonctions de manager, d’ingénieurs ou encore dans l’IT. 

Aussi appelée esprit critique, il s’agit de la capacité à prendre du recul et raisonner de façon constructive. Dans le monde professionnel, c’est un atout précieux afin d’aller de l’avant et trouver des solutions car cela permet, non seulement d’apprendre, mais aussi de remettre en question les modèles existants tout en veillant à ne pas reproduire les erreurs du passé.

Un soft-skill complémentaire à l’esprit critique : remettre en question c’est bien, mais c’est encore mieux lorsque que l’on est capable de proposer des solutions ! Et pour cela, rien de tel qu’une bonne dose de créativité. Pour les entreprises, recruter des personnalités créatives, capables de prendre des initiatives, représente un avantage concurrentiel. C’est en proposant des solutions inédites et originales qu’elles pourront faire la différence. L’innovation est en effet un enjeu de taille pour les entreprise à l’heure où la concurrence est de plus en plus rude. S’armer de personnes capables de répondre à ces enjeux permettrait donc se positionner comme un leader dans son secteur. 

Indispensable chez les cadres et managers, ce soft-skill s’adapte également au sein même des équipes. Au-delà de diriger des équipes, il s’agit bien de motiver et de fédérer dans un sens commun : atteindre les objectifs. Les entreprises restent très attentives à recruter des candidats ayant une capacité naturelle de leadership, ayant une réelle aisance lorsqu’il s’agit de fédérer au sein d’un groupe. 

À lire : Comment être un leader charismatique pour votre équipe ?

Particulièrement recherchée chez les chefs de projets travaillant en mode agile, la coordination désigne la faculté à savoir communiquer et mettre en commun son travail avec différents acteurs de l’entreprise dans un but collectif. L’objectif est également de pouvoir faire en sorte que chaque acteur comprenne les enjeux et le travail des autres pour atteindre le but final dans la phase de projet.

Issue de la psychologie, l’intelligence émotionnelle correspond à la capacité d’identifier et d’orienter son comportement et ses émotions en fonction de ses émotions.Faire preuve d’intelligence émotionnelle en entreprise permet donc de mieux comprendre les autres - ses collègues, son manager mais aussi ses clients - pour mieux communiquer et faciliter l’atteinte des objectifs finaux. Faire d’empathie favoriserait également le bien-être au travail.

Lorsqu’une situation est compliquée, il est d’autant plus difficile de prendre une décision. C’est pourtant une aptitude grandement recherchée et plébiscitée par les recruteurs, notamment dans les postes à responsabilités. Être en mesure de juger une situation, et d’en tirer les bonnes conclusions pour aboutir à la meilleure décision vous permettra de devenir un élément clé de l’entreprise. 

Un client satisfait et fidèle, c’est l’opportunité de voir véhiculer une image positive de l’entreprise : combo gagnant donc ! Les entreprises l’ont bien compris, et les employeurs misent tout sur des candidats ayant des facultés à écouter la clientèle mais aussi capables de proposer des solutions sur-mesure et adaptées à chaque problématique.

Savoir écouter, répondre aux besoins, c’est bien, mais il faut également pouvoir négocier pour vendre ses idées et arrive à un accord commun. Négocier c’est être capable de prendre l’autre en considération dans sa réflexion en pratiquant l’écoute active : cela vous permettra de trouver une solution satisfaisant les deux parties. Vous pouvez également aller consulter notre article dédié au sujet si vous avez besoin de conseils pour devenir un.e pro de la négociation ! 

Faire preuve de flexibilité cognitive c’est pouvoir passer d’une tâche cognitive à une autre, d’un comportement à un autre en fonction des exigences, de changer ou de s’adapter face à un environnement contraignant et donc penser à plusieurs possibilités pour résoudre les problèmes. Cela peut-être bénéfique en entreprise notamment dans l’optique de transformer les échecs en réussite et ainsi poursuivre une dynamique positive lors de conduite de changement. Vous vous demandez probablement comment travailler la flexibilité cognitive ? Eh bien, c’est en développant votre agilité intellectuelle que vous serez capable de réaliser plusieurs tâches à la fois. Pour cela, rien de mieux que d’expérimenter de nouvelles façons de faire et de penser : dialoguer avec vos collaborateurs vous permettra d’être conscients de leurs enjeux au sein de l’organisation et vous développerez ainsi votre agilité. De plus, cela vous permettra de mieux appréhender vos propres contraintes par la suite : c’est en pensant différemment que vous ferez preuve de flexibilité cognitive. 

Chez certains, beaucoup de soft-skill sont innés, mais pour les autres, il n’est jamais trop tard d’essayer d’en développer certains afin d’être le candidat ou l’employé que recherchent les entreprises. Vous savez désormais sur lesquelles il faudra miser ! N’oubliez pas de mettre en avant ces compétences précieuses.