En 2014, selon l’enquête emploi, la population active est estimée à 28,6 millions de personnes en France. Mais pourquoi travaille-t-on ?

Ceci est un fait indéniable, nous avons des besoins primaires à assouvir, qui sont accessibles avec de l’argent.

Travailler vous permettra donc de subvenir à vos besoins, du moins en partie, grâce au salaire qui vous sera versé en retour.

Le travail est un but dans la vie, une raison pour laquelle vous vous levez tous les matins. Vous rendre au travail permet d’exister socialement. En effet, vous êtes confronté à plusieurs personnes chaque jour, que ce soit vos collègues ou autres. Aller travailler crée de l’interaction. Vous vous sentez ainsi connu et reconnu.

Dans l’idéal, votre travail vous plaît si vous l’avez choisi. Que ce soit par l’intérêt pour le secteur, les missions et tâches que vous réalisez quotidiennement ou l’ambiance qui y règne.

Mais ce n’est pas toujours le cas. Si vous vous trouvez dans cette situation, ne vous découragez pas. N’oubliez pas qu’il y a parfois un parcours à effectuer au sein d’une entreprise pour pouvoir arriver à la fonction de ses rêves. Cela s’applique plus particulièrement pour les jeunes diplômés. Ne vous attendez donc pas forcément à faire dès le début.

Il existe de nombreux emplois qualifiés de « bullshit jobs », où on cherche plus à s’occuper qu’à être productif. Cependant, ​une enquête de Jean-Laurent Cassely révèle que de nombreux jeunes urbains diplômés quittent leur emploi pour satisfaire une envie de faire et de réaliser quelque chose de concret.

Ainsi, la jeune génération aurait tendance à faire ce qu’elle souhaite, pour obtenir de la satisfaction personnelle. Cela reprend l’idée de Marx de “ne plus perdre sa vie à la gagner”.

Voici ce qui ressort du ​TruNormand, la non-conférence du recrutement, qui réunissait entre autre des RH, des recruteurs et des étudiants.

Les intervenants constatent tous que le jeunes désirent plus de souplesse au niveau des horaires de travail. La plupart ont une volonté d’être indépendants, dans l’idée du télétravail par exemple.

Gagner sa vie n’est plus une priorité. Pour cette nouvelle génération de professionnels, l’épanouissement personnel prend le dessus. Cela inclut notamment de faire des choses qui les intéressent par exemple.

Au final, les motivations ne sont pas différentes qu’avant à notre époque, mais leur hiérarchie est différente.

Si vous vous demandez pourquoi vous travaillez, réfléchissez à cette phrase : « Si on m’offrait l’opportunité de ne pas travailler, est-ce que je le ferai ? »

Pour vous épanouir, suivez ce conseil du philosophe Confucius : “Choisissez un travail que vous aimez, et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie”.