De nos jours, la technologie est omniprésente et a pris une place prépondérante dans notre quotidien. Cependant, comme vous le savez sans doute, les ordinateurs et smartphones que nous utilisons chaque jour ont un impact non négligeable sur l'environnement. Les effets sur la planète sont inévitables, cependant, il existe des moyens de réduire votre empreinte écologique à une échelle individuelle. Voici quatre habitudes très simples que vous pouvez prendre.

Ne vous inquiétez pas, nous ne vous demandons pas de ne plus utiliser votre ordinateur et votre smartphone, même si l'efficacité de cette méthode est indéniable. Seulement, nous vous recommandons de ne pas garder votre appareil branché sur secteur toute la journée (avouez que vous vous reconnaissez dans cette situation) car il consomme de l'énergie pour maintenir le chargement de la batterie, même lorsqu'il est complet.

Veillez à charger vos appareils lorsque le témoin indiquant que vous êtes en batterie faible apparaît et à le débrancher dès que vous arrivez à 100%. En plus de limiter la consommation d'énergie, vous prolongerez la durée de vie de votre batterie ; et donc celle de votre device.

N'oubliez pas enfin ce que l'on appelle les "consommations fantômes". Une fois que vous avez débranché votre ordinateur ou votre téléphone, pensez à retirer votre prise car elle continue à consommer... Dans le vide cette fois-ci.

C'est tout simple, mais ça change tout ! Pour faire durer votre batterie plus longtemps, et donc limiter le nombre de rechargement, concentrez-vous sur votre écran, qui consomme énormémement d'énergie. Il vous suffit de baisser la luminosité de votre écran. Les économies sont réelles puisque, selon la revue Sortir du Nucléaire, "sur un PC portable, il n’est pas rare de réduire la consommation de 5 à 10 watts (parfois plus !) simplement en baissant la luminosité de l’écran LCD, souvent trop forte par défaut". À savoir que cette astuce fonctionne également sur les smartphones.

Pour aller plus loin, pensez également au délai de mise en veille de l'écran. Si vous utilisez seulement votre ordinateur pour diffuser de la musique ou que vous devez vous en détacher quelque minutes mais que vous avez besoin de le laisser allumé, vous n'avez pas besoin de votre écran. Rendez-vous alors dans les paramètre que la mise en veille s'enclenche au bout de cinq minutes.

Savez-vous que chaque mail envoyé ou reçu dans une boîte de réception est stocké sur des serveurs qui produisent des quantités astronomiques de CO2 ? Le blog Nordnet explique très bien cela en s'appuyant sur les chiffres de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Écologie. Ainsi, selon cette source, rien que l'envoi de 33 courriels d’1 Mo à 2 destinataires par jour et par personne génère annuellement des émissions des émissions équivalentes à 180 kg de CO₂, ce qui équivaut à plus de 1 000 km parcourus en voiture.

Pour réduire votre impact écologique, pensez donc à régulièrement faire le tri de vos e-mails. Supprimez tous ceux qui ne vous sont plus utiles, sans oublier d'inclure vos messages envoyés.Vous pouvez également limiter le "reply to all" quand celui-ci n'est pas nécessaire. En effet, si vous envoyez le même e-mail à plusieurs adresses, l'impact et le poids du message sont multipliés par le nombre de destinataires.

Sachez enfin que, toujours selon l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Écologie, 80% des mails envoyés sont des spams. Vous pouvez limiter votre empreinte écologique en installant un bloqueur de courrier indésirable.

Le phénomène moins connu, mais l'impact est réel : chaque requête web produit du CO2. Selon l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Écologie, chaque internaute français effectue en moyenne 949 recherches par an, soit environ 287 600 tonnes équivalent de CO₂, qu’on peut comparer à plus de 1,5 millions de km parcourus en voiture. En effet, la requête correspond en fait à un enchaînement de communications entre votre ordinateur et les bases de données de votre moteur de recherche et de l'hébergeur du site web que vous consultez aux moments de la recherche et de l'arrivée sur la landing page.

La solution ici est de limiter les intermédiaires. Pour se faire, vous pouvez mettre les sites que vous consultez régulièrement dans votre barre de favoris ou entrer directement l'URL sans passer par le moteur de recherche. Si vous ne connaissez pas l'adresse précise du site, tentez de faire des recherches précises pour trouver le contenu qui vous intéresse dès le premier clic.

Ces petites actions ne prenne que quelques minutes, voire quelques secondes pour certaines, mais font une différence à un niveau individuel. Et vous, avez-vous d'autres astuces pour être plus green ?