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Banaliser ses réussites, se dévaloriser, sur-préparer ses projets, s’autosaboter : si vous vous reconnaissez dans au moins un de ces comportements, vous êtes probablement victime du syndrome de l’imposteur. Comment vous en débarrasser ?
Le syndrome de l’imposteur touche ou a déjà touché 70% des actifs français, débutant·e·s comme expérimenté·e·s, et commence tout juste à être reconnu dans le monde du travail. ll crée l'impression de ne pas mériter sa place, son poste et le fruit de son travail. Dans un climat parfois compétitif et exigeant où il faut constamment montrer « ce que l’on vaut », cela peut entraîner des troubles au quotidien : perte de confiance en vous, de motivation, d’enthousiasme vis-à-vis de votre travail, anxiété ou stress.
Il faut ajouter à cela que les travailleur·se·s sont de plus en plus mobiles : vous changerez probablement plusieurs fois de travail dans votre vie — jusqu’à 15 fois pour les jeunes actifs. Vous êtes donc continuellement amené·e à évoluer, en assimilant de nouveaux codes et connaissances, ce qui peut ajouter une pression supplémentaire.
Comment donc surmonter ce sentiment de ne pas être à la hauteur ?
1. Prenez conscience de vos compétences !
Rappelez-vous que vous avez obtenu votre poste parce que vous avez les compétences nécessaires pour le faire. Passez en revue vos réalisations et dégagez-en ce qui fait vos forces. Prendre le temps d’apprécier votre travail vous permet de prendre plus de recul sur ce que vous produisez, et d’aborder vos travaux plus sereinement.
2. Trouvez une personne de confiance
Il est rarement facile de prendre suffisamment de recul pour apprécier votre travail à sa juste valeur. Si vous éprouvez des difficultés à surmonter le syndrome de l'imposteur, il est toujours bon de savoir prendre un avis extérieur ! En effet, vous adresser à une personne de confiance (un·e ami·e, un·e collègue, etc.) peut s’avérer très bénéfique pour mieux mesurer l’étendue de votre travail, mais aussi les axes d’évolution possibles. Avec bienveillance, ces personnes peuvent vous aider à vous concentrer sur vos forces et à vous améliorer. Leurs conseils peuvent être précieux pour vous aider à avancer.
3. Apprenez à accepter les félicitations ?
Prenez le temps de vous arrêter sur les retours positifs, les félicitations et les compliments. Ces impressions sont toutes aussi importantes pour mieux vous connaître, savoir ce dont vous êtes capable, identifier vos forces et être fier·e du travail que vous réalisez au quotidien.
4. Adoptez une attitude positive envers vous-même et votre travail
Au lieu de vous concentrer sur vos faiblesses, concentrez-vous sur vos forces. Soyez fier·e de vos réalisations et célébrez vos succès. Il est important de se rappeler que tout le monde commet des erreurs et que cela fait partie intégrante du processus d’apprentissage.
5. Utilisez des outils numériques pour plus de sérénité
La technologie peut aussi être très utile pour surmonter le syndrome de l'imposteur. Les outils de gestion de projet (monday.com, ClickUp, etc.), les applications de suivi de la productivité et les plateformes de collaboration (Notion, Trello, etc.) peuvent vous aider à organiser votre travail et à gérer votre temps de manière plus efficace. Cela peut réduire votre stress et vous permettre de mieux vous concentrer sur votre travail, et vos réussites.
6. Établissez et cadrez vos objectifs
Cela vous aidera à vous concentrer sur vos missions et sur tout ce que vous pouvez accomplir. Attention cependant à toujours avoir des objectifs réalisables, pour ne pas vous sentir submergé·e par un but inatteignable et vous décourager. Pensez enfin à célébrer vos réussites tout au long de votre parcours afin de garder confiance en vous.
Le syndrome de l'imposteur peut avoir de nombreuses conséquences dans l’environnement professionnel, en particulier dans le domaine de la tech où la compétition est très forte. Cependant, ce sentiment d'insécurité professionnelle n’est pas insurmontable et de nombreuses solutions existent. Alors, n'ayez pas peur de montrer votre talent dans votre travail et célébrez vos réussites avec fierté !
D’ailleurs, quelle est votre plus grande fierté professionnelle ?