Tous, Blog, Marque employeur, RH

Image

Dans son rapport State of the Global Workplace : 2022 Report, l’institut Gallup révèle que seulement 6% des travailleur·se·s français·e·s sont pleinement engagé·e·s dans leur travail, un chiffre alarmant qui révèle un malaise vis-à-vis de la place du travail au quotidienAlors, en cette fin d’année, nous vous proposons de dresser un état des lieux afin de vous présenter quelques pistes de réflexion pour commencer 2023 avec de bonnes résolutions.

 

Chaque année, une multitude de rapports font état du bien-être des salarié·e·s au travail. En 2022, les tendances ont été particulièrement marquées et permettent de deviner de quoi 2023 sera faite. Ces études sont donc une mine d’informations pour les employeurs ; leur permettant de réajuster leurs politiques afin de mieux répondre aux attentes de leurs salarié·e·s. Créer un dialogue vertueux entre chaque partie comporte d’ailleurs un intérêt double :

  • Améliorer les conditions et du confort de travail
  • Booster l’efficacité et l’engagement de chacun·e au travail.

 

Les chiffres présentés dans cet article s’appuient sur le rapport 2022 People At Work 2022, publié par l’entreprise ADP. Ce dernier reprend les réponses de 15 683 actif·ve·s à travers l’Europe. Il s’agit de tendances qui se calquent sur des évolutions sociétales globales, tout en prenant compte des différentes problématiques d’actualités.

L'éthique professionnelle aux centre des préoccupations

Image

Cette année aura marqué un tournant en termes de prise de conscience vis-à-vis de nombreux sujets. Au même titre que leurs modes de consommation, les Français recherchent aussi plus de sens dans leur travail. En France, 6 personnes sur 10 (57%) ont envisagé une reconversion professionnelle et ce chiffre monte à 7 sur 10 (76%) dans des entreprises n’observant pas de politique d’égalité ou d’inclusion. « Pour qui et pourquoi je travaille » : entre questionnements écologiques, sociétaux et humains, ces thématiques sont prépondérantes dans les attentes des travailleur·se·s.

Le salaire n'est plus le seul facteur important

Image

Pendant longtemps, le salaire a constitué à lui seul le facteur principal d’un poste, considéré comme décisif dans l’implication des travailleur·se·s. Cette situation tend cependant à évoluer : si 65% des travailleur·se·s se déclarent prêt·e·s à travailler plus pour gagner plus, près de la moitié d’entre eux (53%) se disent prêt·e·s à accepter une baisse de salaire pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et privée. Par ailleurs, la sécurité de l’emploi et l’épanouissement professionnel sont des préoccupations majeures pour les travailleur·se·s, qui les considèrent aujourd’hui comme des facteurs indispensables.

Une aspiration à la flexibilité

À l’aune de la récente crise sanitaire et des nouveaux usages qu’elle a engendré, beaucoup de travailleur·se·s ont remis en question la place du travail dans leur quotidien. Grâce au déploiement du télétravail, une nouvelle manière de s’organiser est devenue possible, procurant ainsi plus de flexibilité. On estime ainsi à 71% le taux de travailleur·se·s aspirant à davantage d’agilité dans l’organisation de leur travail. Les débats autour de la semaine de 4 jours suscitent également un vif intérêt, dans un contexte où bon nombre de salarié·e·s se disent prêts à condenser leurs heures de travail hebdomadaires pour pouvoir profiter d’un plus long week-end.

L'évolution du télétravail

Image

Dans ce contexte où de nombreux postes sont de plus en plus concernés par le télétravail, certains constats peuvent donc d’ores et déjà être établis. En 2022, 64% des travailleur·se·s ont déclaré qu’ils rechercheraient un autre emploi s’ils devaient revenir en présentiel à 100%. Dans l’ensemble, les salarié·e·s qui travaillent depuis chez eux estiment être mieux reconnu·e·s à leur juste valeur. Par ailleurs, environ 70% des télétravailleur·se·s pensent être plus justement payé·e·s au regard de leur rôle et de leurs compétences, contre 50% à peine pour les travailleur·se·s en présentiel. Cela confirme donc globalement l’intérêt de créer des espaces de travail plus flexibles, en accordant davantage de latitude aux salarié·e·s.

L'importance croissante de la santé mentale

Image

Il s’agit d’une autre grande thématique qui a récemment émergé et qui tient une place de plus en plus importante dans les considérations des travailleurs. Alors que 67% des travailleur·se·s se disent être exposé·e·s à d’importants épisodes de stress chaque semaine, plus de la moitié d’entre elles et eux déclarent que leur efficacité s’en trouve impactée. C’est pourquoi de plus en plus d’entreprises mettent en place diverses solutions pour améliorer le bien-être au travail et donc la productivité de leurs collaborateur·ice·s : congés bien-être, conseils, ateliers pour la gestion du stress, etc. 

En conclusion, l'heure est au changement !

Quête de sens au travail, de vertu écologique et sociétale, de reconnaissance ou encore de flexibilité, ce n’est pas nouveau. Les tendances qui s’étaient imposées au travail durant la crise de la COVID 19 sont là pour rester et ont durablement chamboulé les attentes dans le monde professionnel. Sans retour en arrière possible, nombreux sont les travailleur·se·s à remettre en question les modes d’organisation établis et les différentes attentes vis-à-vis des entreprises qui les emploient. Il appartient donc maintenant à ces dernières de réfléchir aux réponses qu’elles souhaitent apporter pour bâtir le monde du travail de demain.

 

Pour vous accompagner dans vos démarches et vous aider dans vos démarches RSE, vos problématiques de marque employeur ou encore de recrutement, nous vous invitons à découvrir nos différentes solutions :

  • Squarelabz, agence de marque employeur
  • Sowrs, conseil RSE et recrutement tech, inclusif et solidaire
  • Job in a Bottle, la plateforme de recrutement spécialisée télétravail

 

Et bien entendu, vos consultants Eotim sont là pour vous aider à trouver le ou la candidat·e qui vous correspond le plus et vous conseiller tout au long de votre processus de recrutement !